Yapou, bétail humain, roman-fleuve philosophi-copolitique et fresque postmoderne, est l’un des textes les plus extraordinaires qui soient.
Ce projet monumental, déployé sur 49 chapitres écrits à partir des années 1950 et sur presque un demi-siècle, constitue une satire grinçante du Japon impérialiste, désillusionné par sa reddition sans condition en 1945.
Shozo Numa
Yapou, bétail humain III
Shozo Numa
Yapou, bétail humain, livre total, démesuré, vendu à plusieurs millions d’exemplaires au Japon, a reçu les louanges de la critique française à l’occasion de la parution des volumes précédents. Ce troisième volume clôt une fresque échevelée considérée par Yukio Mishima comme « le plus grand roman idéologique qu’un Japonais ait écrit après-guerre ».
Yapou, bétail humain II
Shozo Numa
Dans le premier volume, Rinichiro, un jeune homme japonais emmené avec sa compagne allemande, Clara, sur EHS, découvre un univers peuplé de Blancs (nobles ou plèbe), de Noirs (esclaves), et de Yapous (objets remodelés aux fonctions diverses). Ce deuxième volume, offrant un portrait de Rinichiro en Yapou, converti à l’albinisme (adoration des dieux blancs), permet à Shozo Numa de prolonger son exploration du rapport masochiste instauré sur EHS entre les races et les espèces (humains et bétail).
Yapou, Bétail humain I
Shozo Numa
Yapou, bétail humain, fresque postmoderne qui sera publiée en trois volumes, est l’un des textes les plus extraordinaires qui soient. À l’image d’un Jules Verne extravagant et pervers, Shozo Numa explore le système de domination que subit le Yapou (descendant de l’homme nippon rabaissé au rang de bétail) sur l’empire EHS, au XLe siècle. Un vaisseau spatial chute sur Terre, dans les années 196X, près d’un jeune couple (une Allemande et un Japonais).